Saturday, March 05, 2011

Remonter ensemble (partie 4)

A chaque rencontre, il me demandait ce dont j’avais envie. Sans réfléchir, lui dire ce qui me faisait le plus envie dans l’instant présent. Une position particulière, une envie d’être caressée ainsi ou autrement. Lorsque nous ne pouvions pas nous voir, il m’écrivait pour me demander comment je m’étais caressée, si j’avais utilisé un gode ou mes doigts. Il aimait que je lui raconte. Il m’a dit qu’il était voyeur. Qu’il aimait regarder une femme jouir. Il m’a raconté qu’il allait quelquefois sur des aires d’autoroute regarder des couples baiser dans leur voiture. Des endroits connus des uns et des autres. Les uns pour se montrer. Les autres pour regarder. Il se branlait devant ces scènes inimaginables pour moi jusque là. Il avait eu aussi quelques expériences avec des couples. Une femme se faisant limer par son mari devant plusieurs hommes comme lui qui étaient là pour se caresser devant eux. Il avait déjà sucé une queue d’homme lors d’une expérience avec un couple. Il m’a demandé si j’aimerais partager avec lui des expériences. Il m’a montré l’endroit où nous pourrions rencontrer des couples souhaitant en rencontrer d’autres. Il n’avait jamais fait cela avec celle qui partageait sa vie mais il proposait que nous le fassions ensemble. J’ai regardé les photos des couples. Si un des couples me plaisait, il proposait que nous les contactions. J’ai dit que j’allais réfléchir. Il a souri et m’a dit de me sentir libre, que nous étions amant et maitresse et que seul le plaisir comptait entre nous. Il avait cessé ces expériences à plusieurs. Il avait gardé le goût des prostituées. Il avait eu quelquefois des maitresses. Bien qu’il me racontait cela avec le plus grand naturel, il avait une peur bleue que celle qui partage sa vie découvre ce qu’il appelait son jardin secret. Ainsi, un jour où je l’avais croisé dans la rue, il me regarda à peine de peur que quelqu’un le surprenne. Je trouvais cela stupide mais je ne disais rien. Je profitais simplement du moment où il était là avec moi. Ce qui m’importait était qu’il m’ait dans la tête, que je sois dans ce secret. Je m’y sentais bien.

à suivre demain...

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