Saturday, December 31, 2005

Journal pornographique (4/18)

J'aime le sucer lorsqu'il est debout, moi assise au bord du lit. Il aime me maintenir la tête avec ses mains et diriger lui-même les mouvements.

Je serre sa queue dans ma bouche en le suçant puis je relâche. De tous mes amants, il est celui qui aime le plus être sucé. Les premiers temps, je trouve un gôut salé à son sperme. De plus en plus, il n'hésite plus à me dire qu'il a envie que je le suce lorsque nous nous excitons.

Un après-midi d'été.
Je suis installée à mon bureau. Il s'approche de moi, ouvre son jean, sort sa queue bandée et me la tend dans la bouche. Sourire. Je lui obéis. Nous savons l'un et l'autre ce qui nous excite.

Au restaurant, je lui écris des phrases obscènes sur un papier sur lequel il me répond. Nous dialoguons ainsi, mouillant et bandant sous la table.

Friday, December 30, 2005

Journal pornographique (3/18)

Sa queue me remplit bien. Il me lime longtemps, quelquefois trop longtemps. Il aime que cela dure. Il est l'amant le plus endurant que j'ai connu.

Les premiers temps, il ne me caresse jamais le corps. Aucun ou très peu de préliminaires. A cette époque, cela ne me manque pas. J'ai tant besoin de me sentir désirée que cela me suffit. Voir sa queue dressée et dure me fait mouiller immédiatement sans même qu'il me touche. Et même si je ne mouille pas suffisamment, j'aime sentir sa queue qui me pénètre difficilement mais finit par ouvrir les lèvres de ma chatte. J'aime sentir la force dans sa queue. Tout ce que j'attends d'un homme doit se centraliser dans son sexe : douceur, force, volonté, affirmation, protection. Même si je ne jouis pas physiquement, je jouis mentalement, presque plus fort. Sensation d'être une femme épanouie et maitresse de l'homme avec qui elle baise. Maitresse de son excitation. Soumise à son plaisir.

Lors de certaines séances, j'ouvre et ferme les lèvres de ma chatte tandis qu'il me lime. Il aime la pression sur sa queue puis le relâchement de mes grandes lèvres.

Quelquefois, il met sa queue entre mes seins et les serre. Il se branle.


Thursday, December 29, 2005

Journal pornographique (2/18)

Durant longtemps, lorsqu'il se réveille, que je suis tournée de côté dans le lit, il caresse mes fesses. Il bande immédiatement. J'aime tellement cela que je suis dans l'attente de son réveil chaque matin. Il frotte sa queue raide contre mes fesses. Quelques secondes après, levrette, sa queue dure qui me lime.

Un dimanche matin. Nous sommes allongés tête bêche sur le lit. Il m'a baisé en levrette. Quelques minutes après seulement cette séance, il me reprend en levrette. Sa queue toujours aussi vigoureuse, il appuie ses mains sur mes reins et me bourre la chatte très vite. Souvenir d'une excitation très forte de ma part, l'excitation d'être soumise à son désir.

Il me baise souvent à quatre pattes au bord du lit, lui debout derrière moi. J'aime voir ses coups de reins dans le reflet de l'écran de télévision.

Souvenir d'une fin d'après-midi dans cette position où il prend des photos de sa queue dans ma chatte, en levrette, me montrant ainsi ce que lui voit quand il me baise. Il me plait de voir ces photos. Je vois sa queue dure et longue me pénétrer. Il filmera la même scène un autre soir. L'excitation de visionner la séance, l'excitation d'entendre mes gémissements à chaque coup de queue.

Wednesday, December 28, 2005

Journal pornographique (1/18)

Pour M.S.

à Paul Léautaud,
pour son "Journal particulier"

Le premier soir.
Très tendue. Je n'ai pas fait l'amour depuis longtemps. Il s'approche de moi, prend mon visage dans ses mains et m'embrasse. Il embrasse très bien. Je ne sais plus embrasser. Il est collé contre moi, caresse fermement un sein d'une main et de l'autre mes fesses, tout en m'embrassant. Il m'emmène sur le lit. Nous nous embrassons encore. Je le déshabille. Il me dit : "fais tout ce que tu veux". Je me déshabille aussi. Il enfile une capote. Lui sur moi. Il ne parvient pas à me pénétrer. J'ai perdu l'habitude de baiser et je ne suis pas totalement à l'aise. Je m'apercevrais plus tard qu'il n'aime pas cette position et préfère me baiser en levrette. Il me baise ainsi le premier soir. J'ai le souvenir de sa queue dure et vigoureuse. Il me lime longtemps et profondément. J'ai 37 ans, il a 22 ans.

A cette époque, il me baise plusieurs fois à la suite. Très souvent deux fois. Quelquefois trois. Il bande et rebande très vite. J'aime ça. Je suis insatiable et infatiguable. J'ai conscience petit à petit d'avoir trouvé un homme au rythme sexuel identique au mien. La boulimie du sexe. Je peux enfin me sentir en accord avec ma libido. Pourtant, je ne jouis pas encore. Je vis dans le plaisir d'être désirée sans cesse, d'être son objet sexuel tandis qu'il est le mien.

Un vendredi à Paris.
Je vais le chercher à la gare. Il me caresse les fesses tandis que je paie le parking.

Un autre vendredi à Paris.
Parking Beaubourg. Nous payons le parking, nous rejoignons la voiture. Il pose ma main sur son sexe. Je le sens bander dans son jean. Dans la voiture, je le suce longuement et le fais jouir dans ma bouche. Il gémit. Nous dépassons le temps limite de sortie du parking, nous payons un supplément.

Souvent sur la route qui nous mène de Paris à Rouen.
Je caresse sa queue à travers son jean. Il ouvre son jean. Je le branle en roulant dans les bouchons sur le périphérique.

Un vendredi soir à Rouen.
Nous rentrons de Paris. Nous nous garons dans un parking du centre ville. Je suce son sexe dans la voiture. La buée envahit les vitres. Je mouille pendant que je le suce. Il me baise presque tout de suite lorsque nous entrons dans l'appartement.


Monday, December 26, 2005

Celui-là même

Garder ce qui a été, prendre ce qui est encore.

Au début, la frustration sexuelle. Dès que sa bouche touche le creux de mon épaule, mon sexe mouille. Lorsqu'il me lèche le cou, les contractions frappent dans ma chatte. Quand il serre sa main sur ma nuque, l'envie de serrer son sexe entre mes lèvres.

Petit à petit, le plaisir de le frustration. Le plaisir de la résistance à l'excitation qu'il suscite en moi. L'attente qu'il aille plus loin et le plaisir mélangé de savoir qu'il n'y aura rien de plus. Lorsqu'il m'embrasse la nuque pour me réveiller. Lorsqu'il me raconte qu'il caresse mon dos jusqu'aux fesses lorsque je dors. Lorsqu'il plonge sa main dans mon soutien-gorge et me caresse les seins. Lorsqu'il lèche ma peau entre les seins. Lorsqu'il claque ses mains sur mes fesses à travers ma jupe. Lorsque debout derrière moi, il prend mes seins dans ses mains. Lorsqu'il me plaque contre le mur, relève ma jupe et simule en riant un acte sexuel. Lorsqu'une fois, il frotte avec ses doigts ma chatte à travers ma jupe en me demandant à l'oreille de me détendre. Lorsqu'il m'étrangle presque en passant son bras autour de mon cou m'embrassant fort. Un soir, sur mon lit, buste nu, il caresse mon dos, puis caresse mes seins, me laisse soulever son pull, caresser et embrasser son torse. La compréhension ce soir là que toute relation sexuelle serait un ratage total. Aucun désir chez lui, même si je crois sentir son sexe dur.

Puis, le plaisir savouré. Celui de s'abandonner à tous ses gestes sur ma peau. Sa bouche qui embrasse mon cou tandis que les pores et les poils de mes bras se dressent. Sa langue qui cherche le lobe de mon oreille tandis que dans mon dos les frissons courent. Ses lèvres douces qui se posent sur les miennes quelquefois. Une proximité sensuelle que je n'ai jamais connu jusqu'ici. Un plaisir unique et particulier dans la non-présence de son sexe dans le mien. Le vide, et pourtant le plein.

Dorénavant, des gestes qui nous lient lui et moi. Il caresse mes joues pendant que je conduis. Il caresse avec douceur mon cou, mon oreille. Il m'embrasse dans le cou comme aucun homme ne sait m'embrasser. Le pli de mon sein près de mon aisselle qu'il aime apercevoir et caresser. Sa tête posée contre mon ventre, lui assis, moi debout, ses bras autour de ma taille. L'ongle de mon index qui descend le long de son dos. Mes baisers sur sa nuque.

Il est le seul homme avec qui je me sens belle et désirable, sans être désirée. Il est le seul homme avec qui j'ai eu la plus grande intimité érotique sans jamais avoir couché. Il est le seul homme à avoir compris ce que mon corps attend pour jouir sans coucher avec moi.

Je me suis souvent demandé si nous n'avons pas été, cet homme et moi, dans le domaine de Sade comme dans celui de Freud.

J'aime cet homme. D'une façon aujourd'hui encore quelquefois douloureuse mais paisible à la fois. Je vis chacun de ses gestes tendres, chacun de ses baisers comme un pur plaisir de l'instant, mais aussi comme une complicité silencieuse qui n'existe qu'entre lui et moi. Je donne chaque baiser comme une caresse protectrice.

Je l'aime de cet amour-là comme dirait Yann Andrea.

J'aime cet homme.

Celui-là même qui ne fera jamais l'amour à une femme,
Celui-là même qui aime les hommes,

A sa façon,
Celui-là m'aime.

Sunday, December 25, 2005

Lui-même en moi-même

absolu : qui ne comporte aucune restriction, aucune réserve. Parfait, aussi parfait qu'on peut l'imaginer. Sans comparer, sans tenir compte des conditions, des circonstances. Ce qui existe indépendamment de toute condition ou de tout rapport avec autre chose. (définition du Dictionnaire Le Petit Robert)

Le regard d'une femme sur elle-même différe tellement de celui de l'homme. (Elina Brotherus)

Lui l'emporte sans l'emmener. Lui la prend sans la tenir. Il l'enlace, l'embrasse, prend sa nuque dans ses mains, empoigne ainsi son cou, puis lâche. Il l'emporte là où elle ne savait pas encore que c'était cela qu'elle aimait. Il sait choisir les livres, les lieux qui correspondent à ce qu'elle a de plus profond en elle. La peau qui frémit sous les lèvres, l'intimité des paroles, des gestes, alors même qu'elle sait qu'il n'y aura jamais de sexe entre eux. Il n'aime pas quand elle dit qu'elle l'aime. Il dit qu'il veut qu'elle soit heureuse avec un autre. Il dit qu'il fait son cinéma quand il est jaloux. Il dit que dire les choses, c'est casser les choses. Il a le pouvoir sur elle de ce qu'il ne donne pas. Elle se rend seule prisonnière d'une liberté qu'il lui donne. Il ne dit rien de lui. C'est un être étrange et mystérieux. Elle ne saura jamais qui il est profondément. Il est à la fois celui qu'il veut être, celui qu'il aurait aimé être, celui qu'il ne sera jamais, celui qu'il est. Lui l'aime sans la vouloir. Un amour différent du sien. Entre l'illusion délirante d'être aimée décrite par De Clérambault et la passion sans issue, elle est une folle amoureuse, entre Adèle Hugo et Emma Bovary. Je crois qu'elle sait aussi qu'elle n'a pas su prendre ce qu'il donnait. Elle ne sait pas finalement qui a le plus souffert de cette relation passionnelle, et si quand bien même elle a existé. C'est dans une boîte qu'elle conserve précieusement toutes les traces, les signes d'une existence. Elle ne voudrait jamais perdre le souvenir des phrases dites car elles sont le souvenir d'une exaltation sans pareil. Elle voudrait ne jamais les avoir vécues pour ne jamais lui avoir fait de mal. Elle n'a pas su rester en retrait, elle n'a pas su conserver en elle-même et en silence ce sentiment si particulier qui existait. Je crois qu'elle a le défaut de toutes les femmes, elle veut posséder l'autre, comme l'engloutir, le garder en elle. Elle s'en est toujours défendue, et je crois qu'elle était sincère. C'était juste un appel du ventre. La même chose dans le sexe, lorsqu'elle ouvre son sexe à l'autre, un besoin aussi fort d'être pénétré que de garder l'autre en soi, pour ne pas le perdre. Comme le désir d'avoir un enfant, cette façon de garder quelque chose de l'autre à jamais. Toutes les femmes sont comme cela. Elle hait avoir été cette femme. Elle n'a pas d'enfant, elle est cette femme vide. Elle ne possède rien qu'elle-même. Elle possède donc tout. C'est lui qui lui a donné cette liberté d'elle-même. Il a été le passeur. Elle lui doit tout ce qu'elle est. Elle lui doit les artistes, elle lui doit l'écriture, elle lui doit l'amitié, elle lui doit la volonté d'être en vie, d'assumer ce qu'elle est et ce qu'elle veut être. Sans jamais avoir été dans elle, il l'a remplie de lui, pour l'amener vers elle-même. Les derniers mots offerts de lui sont ceux écrits par Gustave Flaubert à Louise Colet et imprimés sur un marque-page :"si tu pouvais lire dans mon coeur, tu verrais la place où je t'y ai mise". Elle mesure aujourd'hui ce qu'il lui a donné, sans jamais demander de retour. Elle ne sait pas si c'est une forme d'amour, une forme d'amitié, elle ne sait pas le nom de cela. Elle sait juste que cet attachement puissant existe, malgré les heurts, le temps. Cet attachement en elle éternel et intouchable. L'écriture de ce texte aujourd'hui comme un constat d'avoir trop aimé, d'avoir mal aimé, d'avoir cherché à vivre dans l'absolu.

Friday, December 23, 2005

Pour elle

Sur la route qui la mène à la suite panoramique qu'il a réservé dans ce grand hôtel au bord de la mer, elle pense à tout ce qui va se passer. Lui qui l'attend, qui a souhaité être là avant pour l'accueillir. Elle a peur, peur de ne pas être à la hauteur. Elle voudrait qu'il ait beaucoup de plaisir avec elle, que la soirée, la nuit, le matin soient un moment de folie où ils feront ce qu'ils ont envie comme il lui a dit dans un mail. Elle pense qu'elle lui dira peut-être qu'elle l'aime mais qu'elle sublime ce sentiment dans la particularité de la relation intime qu'ils ont ensemble. Elle veut vivre le moment intensément. Elle réfléchit à ce dont elle a envie avec lui. Elle s'est habillée comme il l'a souhaité dans un de ses fantasmes. Elle a apporté dans son sac des petites choses qu'elle lui montrera puisqu'elle ne peut rien lui laisser. Elle traverse le hall luxueux de l'hôtel, prend l'ascenseur pour le dernier étage. Quand il ouvre la porte, il a le visage fermé. Elle n'y prête pas attention tout de suite. C'est plus tard qu'elle se souviendra. Il l'embrasse, lui propose de boire, de manger. Il lui demande ce dont elle a envie en la caressant. Il lui fait l'amour. Il est différent. Elle le sent. Elle ne jouit pas. Un peu plus tard, elle essaie de l'emporter vers ce qu'il aime, qu'elle se caresse devant lui, qu'il se caresse devant elle. Elle sent toujours ce voile de tension, quelque chose d'indicible, qu'elle ne sait pas définir. Elle décide de simuler pour faire baisser cette tension ambiante. Elle ne jouit pas. C'est après qu'il se livre, qu'il lui dit, qu'il lui parle d'elle, de celle qui vit avec lui. Il parle, dit qu'il se sent coupable de jouir, répète que c'était dur hier. Il raconte comment elle lui a dit qu'elle avait besoin de lui. Elle n'est alors plus l'amante, elle est l'amie. L'amie qui l'écoute, le rassure. Elle est la passeuse qui lui montre le chemin pour retrouver l'autre. Elle ne donne plus le plaisir, elle donne l'écoute. Elle fait ce qu'elle sait faire avec les autres, les artistes, les amis, les autres hommes qui lui ont un jour avoué que ce n'était pas elle la première dans leur coeur, ceux qui l'emmènent sans l'emporter, qui la tiennent sans la prendre, qui l'aiment sans la vouloir. Elle ne lui en veut pas. Elle comprend. Elle ne veut pas le voir souffrir. C'est après qu'elle souffre, qu'elle se sent vidée. Elle les déleste du poids de leur angoisse. Elle le prend avec elle. Elle ne sait pas bien si quand elle pleure c'est parce qu'elle doit à son tour évacuer ce poids ensuite elle aussi, ou si vraiment elle souffre de cette relation hybride. Elle essaie de se mettre à sa place et elle comprend. Il est submergé par l'angoisse et la culpabilité. Elle essaie qu'il se sente mieux, avec lui, avec celle avec qui il vit. Elle essaie de se mettre à sa place à elle. Elle lui parle comme si, elle, lui parlait. Elle lui explique ce que, elle, doit attendre de lui. Elle le sent se détendre petit à petit. Elle le déculpabilise. Elle lui explique que peut être le sens de leur rencontre est de lui avoir permis de se recentrer sur l'autre. Elle pense que le déplacement de leur complicité peut leur permettre de se détendre à nouveau et qu'elle peut reprendre sa place d'amante juste un moment. Elle lui propose qu'ils se retrouvent, qu'ils rentrent ensuite ensemble, tente de trouver des compromis. C'est fini. Elle n'a plus sa place. Il est avec l'autre. Il lui demande de partir, de rentrer seule. Lui reste là. Elle est satisfaite de l'avoir aidé mais elle sait aussi qu'elle n'a plus sa place à ce moment, que ce n'est pas à elle qu'il pensera quand elle sera partie. Il lui dit des mots pour lui faire plaisir, voudrait lui faire plaisir. Lorsqu'elle descend dans le hall, le gardien croit qu'elle est une pute venue quelques heures pour faire sa passe. Elle a été l'amie cette nuit pour lui, et pour l'autre aussi. Elle écrit ce texte pour elle-même pour s'aimer elle, pour essayer encore d'en aimer d'autres, pour apprendre à être l'amie ou l'amante sans souffrir.

Thursday, December 22, 2005

Il dit

Il dit "tu es superbe" quand il ouvre son chemisier et caresse ses seins sur son soutien-gorge. Il dit "je suis là pour ton plaisir" quand il caresse son corps. Il dit "donne toi" quand il caresse son sexe humide. Il dit "oui, offre toi à moi" quand elle tient ses cuisses écartées quand il la pénètre. il dit "on va remonter ensemble" quand il ralentit le ryhtme de sa queue dans son sexe, puis reprend l'accélération. Il dit "c'est toi ma déesse" quand elle lui dit qu'il baise comme un Dieu. Il dit "tu es plus excitante qu'un film porno" quand il se branle sur elle. Il dit "tu fais ça comme une professionnelle" quand il la regarde sucer sa queue. Il dit "j'ai envie de jouir sur ton visage" quand il est au bord de jouir. Il retire son sexe de son sexe à elle. Il jouit sur elle. Il ne dit rien et d'un geste de la main essuie sur son visage le sperme qui coule près de sa bouche. Il dit "de quoi as tu envie là, tout de suite, là, comme un flash ? " quand il est au lit avec elle. Il dit "on met une capote ?" quand il a envie d'être dans elle. Il dit "n'aies pas peur" quand elle est sur lui et qu'elle craint de lui faire mal sous son poids. Il dit "tu es très sexy" quand elle porte une jupe noire en soie, des bas noirs et des talons hauts. Il dit "j'ai les mains froides" quand elle lui dit qu'il a la bouche brûlante quand il l'embrasse dans le cou tandis qu'il passe ses mains sous son pull. Il dit "Hello vous" quand il lui écrit. Il dit "raconte" quand il veut savoir les détails des moments où elle s'est caressée ou quand elle a fait l'amour avec l'autre. Il dit "je suis voyeur" quand il lui raconte ses expériences particulières. Il dit "je suis un gentil" quand il la rassure parce qu'il a peur qu'elle souffre de sa non-disponibilité. Il dit "merci" quand elle l'a simplement sucé et qu'ils n'ont pas fait l'amour. Il dit "tu t'es amusé avec ton jouet ?" quand il veut savoir si elle s'est fait jouir avec son gode. Il dit "j'adore tes mails" quand elle lui écrit. Il dit "est ce que tu crois que je serai là ?" quand elle lui demande si cela lui plait d'être avec elle. Il dit "mon amour" une nuit pendant qu'elle le suce à genoux. Il dit "ce que je vis avec toi est mon jardin secret". Il dit "tu m'excites énormément" dans le post-criptum d'un mail. Il dit "érotiquement vôtre" avant de signer. Il lui écrit qu'elle est "une bombe sexuelle" parce qu'elle peut être très salope comme très douce. Il dit "vas-y à fonds" pour qu'elle fasse part de ses envies et que lui les mettent en oeuvre. Il écrit qu'il aime mordiller ses tétons et l'embrasser dans le cou. Il dit "vas-y, fais tout ce qui t'excite". Il dit "on se sent vraiment homme avec toi". Il écrit qu'il aime son regard quand ils font l'amour ensemble, qu'il aime quand elle se lâche sous ses coups de reins, qu'il aime la voir prendre son pied. Lorsqu'elle se caresse seule, il lui arrive de ne penser qu'à ces mots qu'il dit, pour se faire jouir.

Wednesday, December 21, 2005

Lâches

Elle les voudrait tous et n'en voudrait aucun. Elle a peur de tous et elle n'a peur d'aucun. Elle aime leur sexe dur dans sa main serrée. Elle aime les regarder quand elle pose sa main sur leur queue. S'approprier leur queue d'abord. Les posséder par le regard ensuite. Les tenir. Se les appartenir. Elle prend leurs couilles dans ses mains. Elle fixe leur pupille noire en refermant sa main sur les formes rondes. Elle soupèse leur puissance. Comme une pince, elle ouvre et referme ses doigts. C'est dessous qu'elle se fait douce avec le pouce. Elle appuie et resserre fermement, tape doucement, emporte avec sa paume les formes qui durcissent. Elle prend leur bouche après leur regard, elle mouille sa bouche de leur salive, elle suce leur langue comme elle sucera leur queue. Elle retient leur langue entre ses lèvres. Elle lâche leur bouche. Elle reprend leur regard en branlant leur queue. Il n'y aura plus aucun pli, la queue sera lisse et tendue dans la main. Elle serre. Elle mesure leur force. Elle aime sentir leur queue se raidir, leurs veines se gonfler. Elle aime qu'ils mouillent. Elle aime les caresser avec leur mouille. Elle tient leur regard comme elle tient leur queue. Elle voudrait qu'ils ressentent ce qu'elle ressent quand, elle, a tellement envie d'être remplie de leur queue, quand, elle, a besoin d'être pénétrée par eux. Elle veut qu'ils aient besoin de sa bouche, qu'ils la supplient avec les yeux. Elle veut qu'ils descendent leur regard sur sa bouche, qu'ils l'imaginent autour de leur queue, qu'ils pensent à la bouche de son sexe, à celle de son cul. Elle veut qu'ils aient envie d'être engloutis. Elle veut qu'ils se perdent plus tard dans elle, qu'ils s'engouffrent dans elle, au plus profond d'elle. Elle les veut tout entier dans leur queue. Elle lèche leur langue sortie de la bouche. Elle appuie avec sa langue sur le filet de leur langue. Elle ressent sur ses doigts leur sueur entre les couilles. Elle leur sourit avec les yeux. Elle descend sa bouche sans la poser sur leur corps. Elle pose sa langue lisse et large sur leurs couilles remontées. Elle les lèche. Elle veut leurs soupirs. Elle veut qu'ils se perdent dans sa bouche, qu'ils n'aient plus envie d'en sortir. Elle ouvre sa bouche puis enferme leur queue. Elle tient leur queue dans sa bouche. Elle sent leur corps se détendre tandis que leur sexe se tend. Elle caresse avec sa langue le fil qui retient le gland à leur queue raidie. Elle est dans leur queue quand elle les suce. Elle perçoit chaque contraction de leur sexe au rythme des mouvements de sa bouche. Elle tient leur plaisir. Elle a le pouvoir de les faire jouir. Les lèvres douces. La salive. La mouille de sa bouche. Les lèvres descendent, remontent et recommencent. La bouche a pris la forme de la queue. La langue caresse, bouge, entoure. Elle tient leur queue, ils tiennent ses cheveux. Ils serrent, tirent, comme elle. Et puis, ils lâchent. Leur plaisir, leur cri, leur foutre. Elle avale son propre cri puis leur sperme. Elle sent le foutre couler dans sa gorge, descendre dans elle. Elle sait le goût de leur plaisir maintenant. Elle lâche leur queue.