Wednesday, October 29, 2008

Monday, October 20, 2008

Blanc

Devot-ration (cliquez et regardez)

Art de la table érotique (cliquez et savourez)


Friday, October 17, 2008

Ann est de retour... Interlude


Ma soirée dans une backroom

J'avais eu une journée irritante. J'étais une femme au bord de la crise de nerfs. Il était nécessaire que je me détende. Il le fallait. J'ai longtemps hésité. Que faire ? est ce que j'y vais ? est ce que je n'y vais pas ? est ce vraiment est raisonnable ? Et si j'y prenais goût après, ce ne serait pas facile à gérer tout ça... Et puis, je me suis lancée. Je me suis dis : "allez vas-y. Il parait que c'est bien". Alors j'y suis allée. Je suis rentrée dans cet endroit qui est normalement interdit à des filles de mon genre. Je ne les ai pas vu tout de suite. J'y allais doucement. Et puis j'ai aperçu les rondeurs. Cela m'a tout de suite excitée. Je me suis approchée, j'ai osé toucher. Elles étaient... douces. J'ai appuyé un peu avec les doigts. Elles étaient... moelleuses. Alors j'ai osé aller plus loin, j'ai mis mes lèvres. J'ai goûté. C'était une sensation inouie que je n'avais jamais connue. J'en ai pris une dans ma bouche sur le côté gauche et puis une autre sur le côté droit. Je les avais toutes les deux en bouche. Tandis que je les gardais dans la bouche, j'ai déchiré le papier d'un coup sec de ce qui m'était présenté et que je n'avais pas vu lorsque je suis entrée. Un grand récipient était rempli de tous ces sachets. J'ai sorti de son emballage ce qui était au goût d'amande à en croire ce qui était écrit. Et puis quelque chose a attiré mon regard. C'était quelque chose de beaucoup plus grand. J'ai vu la chair rose posée devant moi, juste à la hauteur de ma bouche. ll y avait dans cet endroit une odeur de plaisir, quelque chose qui embaumait la peau, tout le corps, qui excitait les sens, tous les pores de ma peau. Alors j'ai osé goûté ce qui était là devant moi. C'était grand, très grand, mais je savais que j'en viendrais à bout parce que grande était mon envie à cet instant. Sans aucune retenue, je me suis jetée sur elle. Je n'ai pas pu tout mettre dans ma bouche en une fois. J'ai pris un morceau au fonds de ma gorge et puis un autre et encore un peu plus. J'ai fermé les yeux tellement c'était bon. Et puis tout a coulé. Le blanc. J'allais trop vite. Le blanc de la crème. Le blanc dans ma bouche. La crème. Le blanc le long de mes lèvres. Ma langue qui vient lécher autour des lèvres. Avaler tout. Ne rien perdre. Etre la dévergondée de la gourmandise.

Sunday, October 12, 2008

Saturday, October 11, 2008

Texte envoyé par Pierre

Entre le Bois-Vert et le Sémaphore
Allongée sur le sable
Face à la mer.

Sur la terrasse du donjon
Qui embrasse la plage,
Je ne vois qu'elle.

Il y en a d'autres
Mais c'est elle qui a le plus petit,
Moiré, changeant, excitant.

Elle semble le protéger
Au plus intime
Entre ses hanches, en haut des cuisses, en bas du ventre

La vie est simple
Il suffit d'un petit losange de tissu
à cet endroit-là

Un petit losange
Qui plonge et s'enfouit
Entre les fossettes et les rondeurs

Un petit losange
Qui attire l'attention
Comme pour dire "Viens!"

La vie est simple
Je ne vois qu'elle
Entre le Bois-Vert et le Sémaphore.

Pierre

Friday, October 10, 2008

Monday, October 06, 2008

Les très jolis mots d'un lecteur

Ann,

Juste un petit bonjour au saut du lit!
La raison n'a pas encore pris possession de moi
Je suis impudique dans ma tête comme je l'étais il y a dix minutes sous les draps.
Dans une heure, je me demanderai pourquoi j'ai écrit
à Ann Aroïs
et
que de toute façon je ne connais pas.
Mais voilà, vous ten(i)ez un blog érotique que j'ai lu
Vous m'avez écrit que vous étiez bien une femme
Vous m'avez écrit, à moi que de toute façon vous ne connaissez pas.
Alors forcément vous êtes nue en ce moment
Et ne pensez qu'à votre corps et à tous les hommes qui voudraient vous pénétrer
Comme je voudrais vous pénétrer pour enfin connaître cette femme
que je ne connais pas!
Vous êtes belle puisque vous pensez parfois? souvent? toujours? au sexe
Forcément de la première catégorie,
celles qui y pensent, celles qui existent!
J'ai toujours eu peur des autres.

Quand je suis désirant et tendu
je me fais peur,aussi,
capable d'aller dans tous les murs
et de heurter toutes les convenances.
L'horreur, juste après...
Quand je relis ce que j'ai écrit à une femme
J'espère que vous êtes bien de la première catégorie.

Je vous embrasse

Pierre