Saturday, March 31, 2007

Tuesday, March 27, 2007

Sunday, March 18, 2007

Thursday, March 15, 2007

Extrait 2/ Journal Particulier / Paul Léautaud

Dimanche 28 mai :
(...) Un détail piquant. Je lui disais ce soir, au lit, que j'avais des choses désagréable à lui dire dans le domaine du plaisir, que je n'étais pas du tout satisfait. Comme elle me pressait de parler, je lui dis : " Non, peut-être pas aujourd'hui. Je ne suis pas encore assez libre, un autre jour." Elle me dit tout à coup : "Je sais ce que c'est". J'insiste à mon tour pour qu'elle parle, ajoutant que je serais bien étonné qu'elle dise juste. Elle me dit : "L'amour à l'italienne." Je ne comprenais pas. Elle explique : "L'autre côté ? ". Je lui dis : "Enculer ?". Elle me répond : "Oui", disant tout de suite qu'elle s'y refuserait, que c'est paraît-il extrêmement dangereux. Je l'ai détrompée aussitôt. Pas du tout cela. Mon grief était tout bonnement : insuffisance de caresses avec la langue. Je lui dis qu'elle m'a traité, la dernière fois, pour mon goût à faire ces caresses de faire le chien..."Eh! bien toi, tu ne le fais pas assez." Elle s'est mise très volontiers à ce ton. (...)

Wednesday, March 07, 2007

Extrait 1/ Journal Particulier / Paul Léautaud

Dimanche 13 août :
A cinq heures, arrivée de M.D. avec son dîner, comme dimanche dernier. Son départ remis à demain. Naturellement, nous avons fait l'amour. J'aurais bien préféré ne pas la voir. Elle s'est dégourdie un peu quand je la baisais et que je lui demandais si ça allait : "Oui!, j'ai ta queue."

Tuesday, March 06, 2007

Paul Léautaud / Journal Particulier 1933

Le petit poème que vous avez pu lire dans le post précédent est la préface de ce livre : Le "Journal particulier - 1933"de Paul Léautaud, un livre paru bien après sa mort. Un livre très impudique. Léautaud a écrit un "journal littéraire" tout au long de sa vie, dans lequel il parlait des figures littéraires de son époque, de ses multiples chats qu'il soignait et recueillait, un journal souvent caustique, drôle, qui en fait un personnage qu'on qualifia d'égoiste, de mysogine, d'ermite clochardisant. Je vous recommande l'écoute de ses entretiens avec Robert Mallet qui m'ont personnellement rendu attachant ce personnage hors du commun.
Dans ce "Journal particulier", les pages racontent sa liaison avec sa maitresse dodue et polissonne, une femme mariée. Des pages crues dont je vous donnerai quelques extraits dans les posts suivants.

Friday, March 02, 2007

Je n'aime ni la pucelle,
(Elle est trop verte), ni celle
Qui est trop vieille aussi.
Celle qui est mon soucy,
C'est la femme déjà mûre,
La mûre est toujours meilleure.
Le raisin que je choisi
Ne soit ni vert ni moisi.

Jean-Antoine de Baïf
(1532-1589)