Tuesday, March 28, 2006

Essayez-Moi


Je m'appelle Mila. Je travaille dans un grand magasin. Je suis vendeuse au rayon habillement masculin. J'aime ce travail. Je travaille avec des hommes. Je sers des hommes. J'aime regarder les hommes. Tous différents les uns des autres. J'aime les observer. J'imagine leur torse sous leur chemise, me demandant s'ils sont poilus ou imberbes. Je regarde leur bouche, leurs mains. Je scrute leurs fesses, me demandant si elles sont rondes ou plates. Je parie avec moi-même sur le port d'un caleçon, d'un boxer moulant ou d'un slip kangourou. Je laisse les vendeurs masculins répondre aux demandes des hommes accompagnés de leurs épouses. Je déploie tous mes conseils sur le choix d'une chemise et la couleur d'une cravate avec tous les autres; choix toujours opposé au leur évidemment. Nécessité absolue pour eux alors d'essayer en cabine les deux propositions pour enfin prendre une décision. Je me souviens d'un homme d'une quarantaine d'années, allure chic, costume rayé, chemise bleu pâle, à qui je conseillais le choix d'un costume haut de gamme. Dans la cabine, je me mis à genoux afin de poser la ligne d'épingles pour marquer son ourlet. Je me penchais de façon à laisser apparaître mon décolleté qu'il regardait de façon insistante. Toujours un genou à terre, mon visage relevé était à la hauteur de son entrejambe. Je ne pouvais résister à l'envie d'ouvrir cette braguette qui je le supposais contenait derrière elle une queue bien lisse et large. J'imaginais un caleçon blanc à petites rayures bleu ciel duquel j'avais très envie d'extraire cette queue. Je le sentais gêné. Je posais alors ma main sur ce que j'imaginais être présent à attendre ma bouche... A ma grande surprise, il se laissa faire mais tenait le rideau de la cabine fermement. Je sentais sa peur d'être surpris. Cela m'excitait. Je ne m'étais pas trompée sur le caleçon, d'une couleur classique. Je ne m'étais pas trompée sur la grosseur de sa queue, que je pris aussitôt à pleine bouche. Je le suçais alors avec application, telle une couturière à son ouvrage. Il tenait ma tête, accélérant mes mouvements, me laissant deviner sa peur, et tout à la fois son envie de jouir vite. Je le pompais plus rapidement quand il jouit à pleines giclées dans ma bouche. Il poussa un léger cri étouffé. Il remonta vite sa fermeture. Je sortis de la cabine. Il me rejoignit à la caisse pour régler ses achats. Il ne dit rien et moi non plus. Hier, j'ai regardé un homme écarter les costumes de la penderie de présentation. J'observais ses mains larges. Il avait une peau bronzée par le soleil, une barbe de quelques jours, de petites lunettes et le cheveu court. Je lui proposais alors d'essayer un des costumes qu'il regardait avec insistance. La cabine ouverte, je lui donnai mon avis sur son essayage et lui conseillait de choisir une autre chemise. Je m'empressais de rentrer dans la cabine avec la dite chemise sachant qu'il serait en cours de déshabillage. Il parut surpris lorsque je refermais le rideau, défit les autres boutons de sa chemise. Il avait un torse large, poilu, exactement comme je me l'étais imaginé. Je pris sa main, remonta ma jupe et posa sa paume contre mon sexe. Il retira d'abord sa main, puis m'embrassa à pleine bouche goulûment. Il remit sa main sur mon sexe et commença à me branler doucement. Il avait les doigts larges et agiles. Il ouvrait mes grandes lèvres, caressait les petites et pressait mon clitoris. Sa tête dans mon cou, mes mains accrochées dans son dos, je laissais aller ma mouille sur ses doigts. Un des autres vendeurs m'appela, me demandant si je pouvais aller chercher en réserve la commande d'un client. Mon client aux doigts agiles prit peur et retira sa main. Je lui repris aussitôt en tenant fermement son poignet. Il rentra à nouveau ses doigts. Je criais "J'arrive" et je jouis instantanément. Les bras de mon client essayèrent de me retenir, je devais partir, je mis sa queue dure dans sa propre main et fit pour lui en lui tenant la main le geste de va-et-vient qui lui permettrait de jouir lui aussi. Quelques jours après cet essayage, je jetais mon dévolu sur un homme grand, semblant très musclé. J'imaginais sous son pantalon un boxer noir moulant. Je le conseille sur le choix d'une chemise et d'une cravate. Je sens son regard posé sur mes fesses lorsque sur la pointe des pieds j'essaie d'atteindre la pile du haut pour lui trouver la chemise adéquate. Je le suis en cabine. Je trouve toujours le petit détail qu'il est nécessaire de rectifier. Ici un noeud de cravate à resserrer. Je me plaque contre lui sans cesser de le regarder tout en nouant sa cravate. Je pose mes mains sur sa chemise pour la lisser. Je le sens troublé. Le brouhaha du magasin est intense de l'autre côté du rideau. Je sens ses mains sur mes fesses. Je sens aussi son sexe dur qui frotte mon pubis à travers nos vêtements. Je desserre le noeud de sa cravate, ouvre sa chemise, respire son torse. Ses mains se font de plus en plus pressantes sur mon cul. J'ondule sous ses caresses. Je sens qu'il sait maintenant que je ne porte pas de culotte. Je tiens le rideau d'une main et lui murmure à l'oreille "Essayez-moi". Il remonte alors ma jupe, pose sa main large sur mon sexe trempé. Il dégrafe son pantalon. J'aperçois son boxer avec cette forme large et longue qui me donne de plus en plus envie autant que l'approche des clients au plus près du rideau fait monter mon excitation. Je sens alors ses mains empoigner mes fesses, me soulever, une main tenir ma jambe relevée et d'un seul élan sa queue rentrer dans mon sexe. Je mors sa cravate à pleines dents. Il me lime sans cesser à grands coups de reins. Quelqu'un demande si la cabine est libre. Il crie "occupé" et ses coups de queue sont de plus en plus rapides dès qu'il sent la présence de quelqu'un derrière le rideau. Il jouit en un seul jet long qui me remplit le sexe. Je réajuste ma jupe, rejoint la caisse, plie sa chemise et sa cravate que je mets dans un sac, tandis que le rayon ne cesse de se remplir, et qu'une file d'attente se forme pour faire la queue devant les cabines d'essayage comme chaque samedi après-midi dans les grands magasins.

(Ce texte a été écrit d'après un thème proposé par Dominique: la cabine d'essayage d'un grand magasin)

Monday, March 27, 2006

Bientôt...la découverte

(photo anonyme)

Bientôt la découverte du premier texte inspiré de vos suggestions...


Sunday, March 26, 2006

Extrait du livre

... je n'avais jamais vu femme plus excitante. Elle avait une bouche trop grande pour son visage ovale délicat, une bouche qui rebiquait sensiblement, de sorte que la lèvre inférieure ne rejoignait pas tout à fait celle du haut; et comme les deux lèvres restaient légèrement entrouvertes, elles paraissaient offrir son corps tout entier. Allongée sur son banc, elle n'avait pas assez de place pour s'étendre complètement, et elle dut remonter les jambes. Cette position lui creusait le ventre et cette légère incuravtion soulignait le renflement du mont de Vénus, qui était en soi anormalement proéminent. Il faisait remonter le slip du bikini de satin noir, et quelques poils frisés s'en échappaient, tels des vrilles rousses et mouillées. (...)

Thursday, March 23, 2006

Eloge des femmes mûres


Le livre commence par cette citation "Dans toutes vos liaisons amoureuses, préférez plutôt les femmes mûres aux jeunes filles... car elles ont une plus grande connaissance du monde"
(Benjamin Franklin)
Un extrait demain de ce livre...

Tuesday, March 21, 2006

Soumise à vos désirs

Les petits jeux interactifs de Miss Poivert inspirent Ann Arois.... je vous propose un petit jeu érotique interactif : proposez moi un thème, ou une situation ou un lieu... et j'essaierai d'écrire un texte érotique court sur le sujet et le publierait dans le blog...
Ann Arois soumise au désir de ses lecteurs aujourd'hui...

Saturday, March 18, 2006

Fesses story suite et fin

(Photographie de Jean Angelou)

Tuesday, March 14, 2006

Fesses story II

(photographie de Jean Angelou)

Sunday, March 12, 2006

Fesses story

(Photographie de Jean Angelou)

Saturday, March 11, 2006

Fétichisme



Le fétichisme est partout, dans la mode, dans l'art. Voici deux livres qui font état du fétichisme dans ces deux domaines.
Emma Peel de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" et Catwoman de "Batman" sont des icônes fétichistes. Emma Peel est une femme sexy, pratiquement invincible, vêtue d'une combinaison en cuir inspirée des costumes
fétiches crées par le couturier John Sutcliffe pour
Atomage (magazine fetish anglais des années 70).

























Friday, March 10, 2006

Yva Richard

Vous avez pu découvrir au fil de ce blog de nombreuses photos érotiques d'Yva Richard. Yva Richard n'était ni une femme, ni un homme mais une société créee par un couple nommé L. Richard et Nativa.







Dans les années 1930, ils étaient spécialistes de la photographie de lingerie fetish. A suivre demain quelques autres
exemples de fétichisme...

























Thursday, March 09, 2006

Extrait

23 janvvier 1904

Oh, passer une nuit, toute une nuit avec toi ! Sentir ton corps adoré contre le mien. Contempler ton beau visage endormi, tes lèvres gonflées par nos baisers, t'avoir à moi, toute à moi. Ces quelques instants passés dans ton lit resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Je ne pensais pas connaître des moments à la fois si forts et si doux. J'ai cru mourir quand tu t'es abandonnée sous mes caresses et quand le plaisir t'a fait pousser un grand cri. Je l'entends encore! Mon aimée, tu es mon bonheur et mon tourment. Tu me rends folle. Qu'une femme est belle dans le désordre de l'amour! Je vais m'endormir en rêvant de toi.
A demain, ma bien aimée.
Margot

(Voici le bon extrait...)

Wednesday, March 08, 2006

Punition

"Ann, pour cette erreur, tu mérites une punition !..."
(photographie Yva Richard)

Tuesday, March 07, 2006

Extrait

4 janvier 1904
Marie, ah, Marie, je ne pensais pas qu'un tel bonheur puisse exister! Comme tu étais belle, demi-nue entre mes bras. La pointe de tes seins affolait mes lèvres et tes doigts meurtrissaient les miens, m'arrachaient des gémissements de plaisir que j'étouffais contre ta peau. Avec quelle sûreté nos mains ont su trouver le point sensible de notre intimité et s'enfoncer habilement dans la douceur humide de nos ventres. Ah, Marie, je défaille en écrivant ces mots et ma plume s'échappe de mes doigts qui viennent malgré moi se blottir au creux de mes cuisses, me faisant retrouver dans un éclair le fulgurant bonheur que tu m'as donné. Marie, comme tu aimais mes caresses, comme tu t'ouvrais à moi! J'aurais voulu me plonger toute en toi! Oh, mon aimée.
Margot

(Second extrait du livre "Pour l'amour de Marie Salat" parce qu'on ne s'en lasse pas...)

Monday, March 06, 2006

Pour l'amour de Marie Salat

Régine Deforges achète un jour dans une brocante trois cartes postales anciennes. Et le hasard voulut qu'il s'agissait de lettres d'amour entre deux femmes. Elle imagina alors le prolongement de la correspondance de Marguerite et imagina les réponses de Marie. Ces deux femmes mariées habitent un petit village, l'une est couturière et l'autre ouvrière. Leurs échanges sont sulfureux, leur élan passionnel nous emporte avec elles.

Saturday, March 04, 2006

Correspondance

4 janvier 1904
Marie, ah, Marie, je ne pensais pas qu'un tel bonheur puisse exister! Comme tu étais belle, demi-nue entre mes bras. La pointe de tes seins affolait mes lèvres et tes doigts meurtrissaient les miens, m'arrachaient des gémissements de plaisir que j'étouffais contre ta peau. Avec quelle sûreté nos mains ont su trouver le point sensible de notre intimité et s'enfoncer habilement dans la douceur humide de nos ventres. Ah, Marie, je défaille en écrivant ces mots et ma plume s'échappe de mes doigts qui viennent malgré moi se blottir au creux de mes cuisses, me faisant retrouver dans un éclair le fulgurant bonheur que tu m'as donné. Marie, comme tu aimais mes caresses, comme tu t'ouvrais à moi! J'aurai voulu me plonger toute en toi! Oh, mon aimée.
Margot

Savez vous d'où est extraite cette lettre sulfureuse?... (réponse demain)

Friday, March 03, 2006

Courbet

Gustave Courbet "Le sommeil"
En attendant demain...