Sunday, December 25, 2011

Tuesday, July 05, 2011

Wednesday, June 22, 2011

Saturday, June 11, 2011

Citation

"Toute relation érotique doit être vécue de manière qu'il vous soit facile d'en évoquer une image avec tout ce qu'il y a de beau en elle"

Extrait du "Journal du séducteur" (1843)
Soren Abaye Kierkegaard

Saturday, April 30, 2011

Sunday, April 24, 2011

Friday, April 22, 2011

Tuesday, April 19, 2011

En pâture (texte de Ann Aroïs)

Marcher sur l’eau, éviter les péages, jamais souffrir, juste faire hennir, les chevaux du plaisir.


Alain Bashung in Osez Joséphine



Madame rêve d'atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices
Des formes oblongues
Et de totems qui la punissent

Alain Bashung in Madame rêve



Il m’irrite tout autant qu’il m’excite.

Il m’écrit sans écrire.

Il dit un mot. Je dois comprendre ce qu’il veut me dire.

Il n’écrit rien. Il envoie une feuille blanche. Je dois comprendre qu’il est là, que l’on peut se parler.

Il jette un b, un s, un r.

Je lui réponds comme Merteuil écrirait à Valmont.

Je calme mon irritation par de longues formules aimables.

Je ne supporte pas ses phrases courtes.

Et pourtant.

Pourtant, il me tient.

Il me tient comme la boucle qui lie la hampe et la jambe de la lettre f.


Il me fascine.


Sur une photo, il a le regard fixe de la folie.

Sur un dessin, il a le corps féminisé d’accessoires fétichistes.


Il n’aime pas qu’on le flatte mais aime exhiber son corps.


Il regarde le monde par morceaux.

Sa chair d’abord.

Qu’il photographie.

Une cuisse emballée sous un film plastique.

Comme une statue grecque remisée dans

les réserves d’un musée.

Ce qui l’entoure ensuite.

Un mur froid de béton contre un herbage vert.

Un carreau de céramique dans un mur.


Il écrit.

Des textes courts. Des fragments là encore.

Des poèmes.

Il cherche le mot juste, la phrase juste.


Les mots bleus de la chanson.


Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile


Il donne à voir dans ses images un monde désincarné

Mais écrit ses textes comme un animal blessé

Il coud ses mots

comme un musicien à la voix déchirée


Il écrit des mots

qui ressemblent à la nuit

La nuit de ceux qui sont d’un autre genre

Ceux à qui il cherche à ressembler


Il est fasciné.


Il me fait peur tout autant qu’il me fascine.


Je hais la façon dont il frustre les femmes.

Il jouit de les séduire.

Il jouit de leur fascination.

Mais ne donne rien.


Il a le regard perçant d’un grand félin.

Je regarde ces images de lui.

Comme Diane.

Chasseresse.

Ses yeux verts font fléchir mon corps.

Son torse carré fait frémir ma peau.

Son sexe large fait mouiller le mien.

Ses fesses rondes me font envie.


Il devient un fantasme.

Le fantasme de l’homme qui ne serve qu’à mon plaisir.

L’utiliser.

Le soumettre.

Le dompter.


Un jour il a écrit cette phrase :

Je vous donnerai mon corps en pâture.


Comme une chienne, j’ai envie de mordre son corps.

Le gifler et tout à la fois le laisser me tenir en laisse.


Saturday, March 26, 2011

Tuesday, March 15, 2011

Friday, March 11, 2011

Wednesday, March 09, 2011

Remonter ensemble (fin)

Il est revenu deux autres fois. La première, j’ai simplement sucé sa queue. Il a joui. Je lui en voulais. Il avait branlé ma chatte en m’embrassant dans l’entrée. J’avais aimé qu’il caresse mes cheveux pendant que je le suçais. J’avais aimé ses soupirs de plaisir. J’avais détesté la façon dont il s’était levé, avec un tel naturel que tout rappelait l’habitude qu’il avait du plaisir monnayé. Mais j’aimais tant sa façon de m’embrasser quand il arrivait. J’aimais tant ses mots aussi.

Un soir qu’il m’a appelé, j’ai refusé qu’il vienne. J’avais compris pourquoi j’avais tant pleuré en sortant de son hôtel. J’étais vidée de l’avoir rempli de bienveillance sans retour alors que je n’avais qu’une envie, c’était d’être remplie de cet homme. Remplie de sa queue. Remplie de ses doigts. Remplie de sa langue dans ma bouche. Lorsqu’il revint, je décidais de ne penser qu’à moi. Je savourais sa langue dans ma bouche pendant qu’il m’embrassait. Je voulais son poids sur moi, son torse sur moi.

Il a léché mon sexe pour la première fois. De grands coups de langue appuyés. C’était un plaisir sans nom. Le même que celui que me donnait sa bouche sur mes seins, sa langue sur la mienne. J’aimais qu’il prenne mes seins lourds dans sa paume large. Qu’il se branle sur mes seins. Qu’il étale son sperme sur mes seins avec ses mains en m’embrassant.

J’adorais qu’il fasse cela.

Du temps a passé. J’ai été moins disponible, lui aussi. Il m’écrivait moins souvent mais régulièrement. Il y avait une affection certaine entre nous. Lorsqu’il m’écrivait à cette époque, je pensais souvent à cette phrase de Corneille qui disait « L’amour a des tendresses que nous n’apprenons point qu’auprès de nos maitresses ».

A l’étranger, il aimait me parler à travers l’écran, me montrer qu’il se caressait en pensant à moi. Il me demandait sans cesse comment j’avais joui ces derniers temps.

Il avait eu un enfant. J’avais de mon côté rencontrer un homme.

Nous nous écrivions toujours de temps en temps. Nous nous sommes croisés dans un jardin, lui avec elle et l’enfant, moi avec celui qui partageait désormais ma vie. Son regard et le mien disaient tout ce que nous avions vécu de jouissance et de plaisir ensemble. Nous savions lui et moi ce que nous pensions à cet instant. Une autre fois à la terrasse d’un café, attablé avec un autre auteur qui ne m’était pas inconnu, je l’aperçus. Il me vit de loin. Je reçus un mot dans la soirée me disant le plaisir qu’il avait de m’avoir vue. Accaparé par sa paternité, ses livres, il me disait qu’il cherchait le temps. Accaparée moi même, je lui disais des phrases semblables. Un jour, après de longs mois sans nouvelles, sans que je pense à lui souvent, j’ai reçu un mot.

Je t’ai aperçue, ta nouvelle coupe te va très bien, tu es très sexy.

J’ai souri en lisant ces mots. J’ai répondu.

Il y a quelques temps, il m’a écrit à nouveau. Qu’il pensait souvent à ma chatte, mon cul, ma bouche, mon regard.

Je lui ai parlé de sa bouche que je n’avais pas oubliée. Sa langue.

Ses baisers. Je n’ai jamais osé dire à cet homme que le cri de jouissance qui était sorti de moi après qu’il me lima la première nuit résonnait encore dans mes souvenirs. Jamais un homme ne m’a fait sentir autant cette proximité du plaisir à deux. Je ne me suis jamais sentie autant désirée que par cet homme. Je ne me suis jamais sentie aussi désirable qu’avec cet homme.

« Nous allons remonter ensemble ». Jamais je n’avais joui autant qu’après ces mots.

Je ne voudrais qu’ils soient dits par aucun autre homme.

Il est l’amant de ces mots.

Si je lis encore ses livres aujourd'hui, ce sont ces seuls mots de lui qui m'importent.

Monday, March 07, 2011

Remonter ensemble (partie 6)

Il m’a écrit deux jours après, disant que j’étais une fille bien, qu’il avait de la chance de me connaître.

Il a dit qu’il partait au Japon pour une semaine, puis aux Etats-Unis. Il m’a écrit pendant ces séjours. J’ai répondu courtoisement à chacun de ses mots.

Il m’a dit qu’il se caressait souvent en pensant à moi. Sous la douche. Dans son lit. Qu’il bandait en pensant à moi.

Je l’ai vu à la télévision parler de son livre. J’ai vu ses livres dans les librairies, j’ai pensé à lui. J’ai laissé passer du temps.

Après l’été, il a voulu me voir. J’ai accepté. Il était heureux de me revoir. J’ai vu son regard qui souriait de bonheur lorsque j’ai ouvert la porte. Je n’ai rien dit. J’ai regardé ses yeux comme on regarde une bouche avec envie. Il m’a embrassé à pleine bouche, longuement. Il a posé sa main sur mon sexe à travers la longue jupe que je portais. Mon sexe était nu sous ma jupe. J’ai continué à l’embrasser. Il a continué à me caresser. Il a écarté les lèvres de ma chatte avec ses doigts à travers le tissu. J’ai mouillé.

Je l’ai emmené sur le lit. J’ai ôté le haut de mes vêtements à cheval sur sa cuisse. Il a caressé mes seins. J’ai branlé sa queue avec mes seins. J’ai caressé son torse avec mes seins. J’ai caressé sa cuisse avec les lèvres mouillées de mon sexe. J’ai regardé ses yeux comme j’aurai regardé son sexe avec envie. Je n’avais pas encore retiré ma jupe. Je me suis soulevée, je me suis allongée et j’ai relevé ma jupe. Il s’est agenouillé entre mes cuisses. Il a soupiré de plaisir en me voyant caresser ma chatte avec mes doigts. J’ai ouvert avec mes doigts les grandes lèvres, il a branlé sa queue. Il a lâché son foutre tout de suite. Il s’est excusé en disant que je l’excitais trop, qu’il n’avait pas pu se contenir à la vision de mes doigts sur ma chatte. J’ai écarté les cuisses. Il a glissé un doigt, m’a limé ainsi.

J’ai fait semblant de jouir.

Avant de partir, il a aspiré le bout de mes seins dans sa bouche. Toujours le même plaisir qui faisait frissonner mon corps entier quand il suçait ainsi mes tétons. Je n’ai rien dit.

à suivre demain...

Sunday, March 06, 2011

Remonter ensemble (partie 5)

Il m’a écrit dans une lettre que j’étais aussi salope que sensuelle et douce. Une autre fois, que j’étais une bombe sexuelle. Il a dit qu’on se sentait vraiment homme quand on était avec moi. Il parlait peu de ses livres sauf lorsqu’il devait partir à Londres ou ailleurs pour quelques jours, pour ses livres. Un soir, j’ai regardé des images d’archives de lui. Des extraits vidéo où il s’entretenait de ses livres. Je voyais ses mains et les images de ses caresses me venaient tout de suite à l’esprit.

Un jour, il m’a invité à passer une nuit complète avec lui. Il m’a écrit en me donnant l’adresse d’un grand hôtel au bord de la mer. Il m’a proposé de choisir la chambre ou la suite qui me plairait. J’ai choisi. Il m’a dit qu’il m’attendrait là bas le soir. Je lui ai demandé comment il avait envie de me voir. Il a répondu qu’il avait envie que je sois très salope sous des vêtements sobres et classieux.

Il a dit qu’il m’attendrait avec un excellent vin, de la galette et des mandarines. Il a dit qu’il arriverait l’après-midi, qu’il écrirait un peu avant mon arrivée. Je me souviens du grand hall blanc de l’hôtel et de l’ascenseur qui m’a amené au couloir du dernier étage. Il m’a ouvert, habillé d’un peignoir. J’ai vu la mer magnifique derrière les baies immenses, le grand lit, les fauteuils moelleux. J’ai senti mon désir monter dans cette pièce luxueuse qui appelait la luxure. Tout appelait à cela. Sauf lui. J’ai senti qu’il était différent. Je n’ai rien dit. Il m’a embrassé, m’a déshabillé. Il m’avait demandé d’apporter mon gode. Il voulait me voir jouir avec. J’allais passer une nuit entière avec cet homme. J’avais envie de lui. Une nuit entière avec lui.

Il a ôté son peignoir. Il m’a fait l’amour sur l’immense lit, les draps blancs non défaits. Je n’ai pas joui. Toutes les images étaient belles. Son torse carré que j’aimais tant au dessus de moi. Sa force. Mais j’ai senti que quelque chose n’allait pas.

J’ai voulu sucer sa queue. Je n’ai plus le souvenir de qui est venue cette proposition, mais il a essayé de me pénétrer le cul. Sans succès. J’en avais envie.

J’ai essayé de le ramener vers moi en me caressant devant lui, comme il aimait tant. Il n’a pas joui. Puis il a parlé. Il a parlé de celle qui partage sa vie, qui l’avait supplié de rester avec elle ces jours ci parce qu’elle se sentait fragile. J’ai compris que je n’avais plus ma place. J’ai enfilé un peignoir. Il était assis nu sur le grand fauteuil. Il faisait nuit. Seules les lumières du port de plaisance illuminaient la pièce. Je me suis approchée de lui, à ses pieds. J’ai caressé sa joue, sa cuisse, je l’ai rassuré. J’ai essayé de lui dire ce qu’il pourrait faire pour l’aider à aller mieux. Je l’ai écouté. Je l’ai consolé. J’ai senti petit à petit qu’il allait mieux. J’ai dit que j’allais partir maintenant. Il n’était plus avec moi à cet instant. Je l’avais compris. Il m’a proposé de rester ailleurs, à côté. J’ai refusé. J’ai traversé à nouveau le grand hall. Comme une prostituée l’aurait fait après une passe. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant le trajet du retour. Puis encore pendant trois jours. Sans m’arrêter.

à suivre demain...

Saturday, March 05, 2011

Remonter ensemble (partie 4)

A chaque rencontre, il me demandait ce dont j’avais envie. Sans réfléchir, lui dire ce qui me faisait le plus envie dans l’instant présent. Une position particulière, une envie d’être caressée ainsi ou autrement. Lorsque nous ne pouvions pas nous voir, il m’écrivait pour me demander comment je m’étais caressée, si j’avais utilisé un gode ou mes doigts. Il aimait que je lui raconte. Il m’a dit qu’il était voyeur. Qu’il aimait regarder une femme jouir. Il m’a raconté qu’il allait quelquefois sur des aires d’autoroute regarder des couples baiser dans leur voiture. Des endroits connus des uns et des autres. Les uns pour se montrer. Les autres pour regarder. Il se branlait devant ces scènes inimaginables pour moi jusque là. Il avait eu aussi quelques expériences avec des couples. Une femme se faisant limer par son mari devant plusieurs hommes comme lui qui étaient là pour se caresser devant eux. Il avait déjà sucé une queue d’homme lors d’une expérience avec un couple. Il m’a demandé si j’aimerais partager avec lui des expériences. Il m’a montré l’endroit où nous pourrions rencontrer des couples souhaitant en rencontrer d’autres. Il n’avait jamais fait cela avec celle qui partageait sa vie mais il proposait que nous le fassions ensemble. J’ai regardé les photos des couples. Si un des couples me plaisait, il proposait que nous les contactions. J’ai dit que j’allais réfléchir. Il a souri et m’a dit de me sentir libre, que nous étions amant et maitresse et que seul le plaisir comptait entre nous. Il avait cessé ces expériences à plusieurs. Il avait gardé le goût des prostituées. Il avait eu quelquefois des maitresses. Bien qu’il me racontait cela avec le plus grand naturel, il avait une peur bleue que celle qui partage sa vie découvre ce qu’il appelait son jardin secret. Ainsi, un jour où je l’avais croisé dans la rue, il me regarda à peine de peur que quelqu’un le surprenne. Je trouvais cela stupide mais je ne disais rien. Je profitais simplement du moment où il était là avec moi. Ce qui m’importait était qu’il m’ait dans la tête, que je sois dans ce secret. Je m’y sentais bien.

à suivre demain...

Friday, March 04, 2011

Remonter ensemble (partie 3)

Lors de cette deuxième rencontre, j’ai sucé longuement sa queue. Il caressait mes cheveux en regardant aller et venir ma bouche. Il a joui sur mon visage, près de ma bouche et a essuyé avec sa main le sperme sur ma joue, sans dire un mot. Il m’a embrassé longuement puis en me regardant a dit que je faisais cela aussi bien qu’une professionnelle. J’ai souri. Il a caressé mes seins et a posé sa paume large sur mon sexe. J’ai laissé ses doigts entrer dans moi, profondément. Je suis là pour ton plaisir, a t’il dit. Il m’a caressé jusqu’à me faire jouir.

Le jour suivant, j’ai reçu un mot dans lequel il me disait que je l’excitais énormément.

J’ai lu son livre. J’emmenais son livre partout avec moi. Dans mon sac, son livre était comme un parfum, mélangé à mes propres affaires. Le parfum de cet homme. Le parfum de son jardin secret.

La troisième rencontre n’avait pas pu se faire au jour dit. Il en était confus et m’appela en me disant que pour se faire pardonner, il apporterait du champagne et des fraises. Parce que je lui avais dit que j’avais envie de cela. J’ai ri. Je lui ai rappelé que nous étions en plein hiver. Il a ri et a répondu qu’il passerait chez chaque fruitier de la ville s’il le fallait.

Quelques jours après, il est venu avec champagne et fraises, la nuit, très tard, après une soirée chez son éditeur. Il a embrassé mon cou longuement, je coulais déjà de plaisir sous sa langue. Il a répété plusieurs fois que j’étais superbe. J’adorais lorsque ses mains parcouraient ma peau sous mon pull. J’adorais qu’il vienne en pleine nuit, tard. L’attente du plaisir. La jouissance de la rencontre secrète. Le calme tout autour et les gémissements de plaisir dans la chambre.

Il a proposé que je vienne sur lui. Il a deviné mes pensées et m’a simplement dit de ne pas avoir peur, que le poids de mon corps ne lui ferait pas mal. Je lui disais qu’il baisait comme un Dieu. ll me répétait sans cesse que c’était moi sa déesse. Cette nuit là, il a dit je t’aime en me baisant.

à suivre demain...

Thursday, March 03, 2011

Remonter ensemble (partie 2)

J’ai retiré mes bottes, mes bas, ma jupe, me suis posée contre lui. Il a entouré son bras autour de moi. Je caressais son torse doucement pendant qu’il me parlait. Il caressait mon cou.

Il a dit qu’il aimait mon corps débordant de chair.

Puis il s’est tu, m’a regardé, a souri. Il a appuyé son corps plus fermement, a claqué doucement mes fesses. J’ai souri. Il a dit qu’il avait envie. Là. En levrette. Maintenant. J’ai souri. Je me suis tournée. Il a caressé mes fesses. J’ai senti la force de ses cuisses. J’ai senti la douceur de ses mains autour de ma taille. Il m’a limé sans réduire son rythme. J’ai senti la force de ses mains serrant de plus en plus ma taille.

Lorsque je me suis rhabillée, il m’a regardé, m’a prise dans ses bras, a caressé mes fesses nues sous ma jupe en soie.

Je me suis assise sur le lit pour enfiler mes bas. Il s’est approché de moi, a ouvert mon gilet et a sorti un de mes seins, a sucé le téton et a dit que je devais plaire à beaucoup d’hommes, que j’étais bandante. Quand il a sucé mon sein ainsi, un frisson de plaisir a parcouru mon dos.

Il est parti après m’avoir embrassé longuement.

Je me suis allongée sur le lit défait. J’ai pensé à cette phrase qu’il avait prononcée. On va remonter ensemble. J’ai revécu cette scène où j’avais tant joui. Je n’avais rien dit mais c’était la première fois qu’un homme me donnait un tel orgasme en me baisant. Je n’avais joui jusqu’ici avec une telle intensité qu’en étant branlée par une main experte. J’avais crié en jouissant sans même avoir eu conscience que ce cri allait sortir de moi.

J’avais encore la sensation de ses lèvres au bout de mes seins. Jamais aucun homme ne m’avait sucé ainsi.

Jamais aucun homme ne m’avait fait l’amour en pleine lumière. Jamais je n’avais pu vivre cela avec une telle évidence. Je me sentais belle avec cet homme. Je me sentais désirée. J’aimais le secret de cette rencontre dans une lumière éblouissante.

Quelques jours après, il est revenu. Lorsque j’ai ouvert la porte, j’ai vu une seule chose. Son sourire magnifique et son regard sur moi. Il avait un gigantesque bouquet de roses rouges. Les fleurs posées, il m’a embrassé longuement. Nous nous étions parlés un un peu avant, il m’avait dit qu’il aimait la dentelle, celle qui faisait de moi une femme excitante sous des vêtements précieux. Il m’avait raconté qu’il aimait lors de ses déplacements en province ou à l’étranger jouir avec des prostituées. Que c'était là aussi son jardin secret. Il aimait que je leur ressemble sous mes vêtements.

Il m’a offert son dernier livre. Je n’avais rien lu de lui. Je connaissais son nom. Il a dit que dorénavant lorsque je verrais son nom sur les piles de livres dans les librairies, je penserais à lui. Il a appuyé son torse contre le mien. Il aimait caresser mes seins à travers le vêtement. Il a ouvert la fine chemise de coton noir que je portais. Il a observé la dentelle rouge et or qui couvrait la moitié de mes seins. Il a soupiré de plaisir et dans le creux de mon oreille, a soupiré en disant qu'il était ému en montant les escaliers pour venir jusqu'à ma porte. Mon coeur bat et tu m'excites. J'entendais ses mots. Sa bouche, ses mains, tout m'était connu à présent mais c'était comme un nouveau plaisir. Je me laissais modeler par son désir.

à suivre demain…

Wednesday, March 02, 2011

Remonter ensemble ( partie 1)

C’était il y a longtemps.

Il a dit être bibliothécaire. Je lui ai dit être costumière.

Il m’a écrit quelques lignes. Je lui ai répondu. Il a voulu me parler. Je l’ai appelé. J’ai entendu sa voix. Il a avoué qui il était. Sa véritable identité. Son véritable métier. Il était célèbre. J’ai avoué qui j’étais. Il a voulu me voir. Je l’ai retrouvé. Je l’ai reconnu dans le café. Il a souri. C’était l’hiver. Il m’a emmené dans un autre endroit, au calme d’une terrasse chauffée. Il a simplement dit que je lui plaisais, que l’on pourrait se voir, qu’il n’était pas libre, que je ne l’étais pas non plus, que nous pourrions simplement explorer le plaisir ensemble. Tout cela s’est passé en quelques heures.

Quelques jours après, il est venu chez moi. Un soir. Tard. Il a bu un thé. Il a redit qu’il n’était pas libre mais qu’il avait son jardin secret. Il répétait que je lui plaisais. Je lui ai dit aimer sa carrure. Il a demandé si j’avais envie de savoir ce que je ressentirais si j’étais dans ses bras. Je me suis levée. Il s’est approché. Il a posé ses mains autour de ma taille. J’ai posé les mains autour de son cou. Il m’a embrassé. Longtemps. Il avait les lèvres douces. J’étais emportée par sa langue. Il avait les mains brûlantes. Il caressait mon dos, sous le tissu. Il a ouvert mon gilet. Il regardait mes seins. Il répétait que j’étais belle. Il caressait mes seins ronds sous la dentelle.

Il s’est déshabillé. A ôté mon gilet. A dégrafé la dentelle. Il m’a emmené vers le lit. Je n’avais pas ôté ma jupe. Je lui ai dit que j’avais envie de lui. Je caressais son torse. Allongés, il a remonté ma jupe, a caressé ma chatte sous la dentelle. A ôté la dentelle. Je lui ai dit que j’avais envie de rester ainsi, avec jupe, bas et bottes. Il a souri. Est venu sur moi. Au creux de mes cuisses. Il suçait mes seins comme aucun homme ne l’avait fait jusqu’ici. Je passais ma main dans ses cheveux. Il a caressé ma chatte, a mordillé un téton en entrant un doigt. J’ai cru que j’allais jouir tout de suite. J’ai gémi. Il est entré en moi. En une seule fois. Son sexe dur glissant dans le mien. J’ai crié de plaisir. J’ai enserré sa taille avec mes jambes. Mes bottes contre son dos. Mes bas contre sa taille. Je m’aggripais à lui, les mains raidies sur ses épaules. Il a ralenti le rythme de sa queue. Il m’a regardé, embrassé puis a dit qu’on allait remonter ensemble. Il a repris ses coups de reins avec plus d’ampleur en me regardant encore. J’ai senti ses gouttes de sueur sur mes seins. J’ai joui dans un gémissement long et fort. J’ai joui à n’en plus finir. Des secondes comme une éternité de plaisir. Il a joui.

à suivre demain….

Saturday, February 05, 2011

Monday, January 31, 2011

Le dessin de Marc C.


Le dessin de Marc C.


Son torse me fascine. Carré, poilu, ferme, il est une masse qui me rassure et m'excite. Quand P. est face à moi, je ne rêve que d'une chose : qu'il ôte son tee-shirt. Quand P. ôte son tee-shirt, je ne pense qu'à une chose : regarder son torse. Le toucher, le caresser, le ressentir sous les doigts. Sentir les poils sur ma paume, la peau brûlante et douce.


Le souvenir du torse de P. contre ma peau quand il m’embrasse. Le torse de P. au dessus de mon propre torse quand il me baise. La jouissance qui monte à la simple vue de son torse à cet instant.


P. ressemble au dessin de Marc C. Quand je regarde le dessin de Marc C., je ne regarde qu'une seule chose : le torse du personnage dessiné. Tellement proche de la peau de P. Tellement réel. Retrouver P. en regardant le dessin. Mouiller à nouveau. Sentir les lèvres de mon sexe se contracter. Attendre que P. me rappelle tandis que le dessin est titré dans la galerie "l'ex-amant de Ann A.".

Sunday, January 30, 2011

Saturday, January 29, 2011

Extrait

Ah ! mon pauvre Valmont, quelle distance il y a encore de vous à moi ! Non, tout l'orgueil de votre sexe ne suffirait pas pour remplir l'intervalle qui nous sépare.

Les liaisons Dangereuses - Choderlos de Laclos
Lettre de la Marquise de Merteuil à Valmont (lettre LXXXI)

Saturday, January 01, 2011