A l'âge de quatorze ans, je me masturbais chaque soir. J'éteignais la lumière et me cachais sous la couverture. Comme Nougaro, je me faisais mon cinéma. Et si Bardot était déjà, hélas, partie en vacances, j'avais tout de même de quoi satisfaire des rêves, à ma portée. Pour les jours de semaine, ma prof' d'anglais satisfaisait tout mes désirs. C'était une belle quadragénaire aux cheveux bruns bouclés, fine et élégante, toujours court vêtue. Le soir, le souvenir fugace de la bretelle de son soutien-gorge et de ses longues jambes gainées de nylon noir m'émouvait bien plus que les verbes irréguliers dont elle nous avait soûlés. Elle avait le tort de monter, devant nous, l'escalier qui menait à sa classe, et nous laissait ainsi entrevoir les dentelles intimes qui nous bouleversaient tant, mes camarades de classe et moi-même. La nuit venue, je me branlais avec l'ardeur de mes quatorze ans et j'en négligeais mes devoirs scolaires. C'était mon amante de semaine.
Le samedi soir, passait un feuilleton, « L'âge heureux ». Les jeunes danseuses en tutu enflammaient ma virilité qui ne demandait qu'à s'exprimer. Je bandais au spectacle fugace des entre-jambes de ces nubiles beautés. Ma main n'avait que l'embarras du choix pour me faire jouir.
Mais le paradis, c'était le dimanche. Ma mère recevait son amie, une plantureuse Lorraine blonde invariablement vêtue d'un chemisier moulant et d'une robe plissée, très au-dessus du genoux. Elle chaussait admirablement des escarpins blancs à talons aiguille. Sa poitrine opulente, ses jambes musculeuses et sa peau laiteuse en faisait ma maîtresse idéale pour le dimanche. Et pendant que son mari et elle jouaient aux cartes avec mes géniteurs, je me réfugiais dans ma chambre, afin que ma main puisse lui rendre l'hommage solitaire qu'elle méritait...
Le samedi soir, passait un feuilleton, « L'âge heureux ». Les jeunes danseuses en tutu enflammaient ma virilité qui ne demandait qu'à s'exprimer. Je bandais au spectacle fugace des entre-jambes de ces nubiles beautés. Ma main n'avait que l'embarras du choix pour me faire jouir.
Mais le paradis, c'était le dimanche. Ma mère recevait son amie, une plantureuse Lorraine blonde invariablement vêtue d'un chemisier moulant et d'une robe plissée, très au-dessus du genoux. Elle chaussait admirablement des escarpins blancs à talons aiguille. Sa poitrine opulente, ses jambes musculeuses et sa peau laiteuse en faisait ma maîtresse idéale pour le dimanche. Et pendant que son mari et elle jouaient aux cartes avec mes géniteurs, je me réfugiais dans ma chambre, afin que ma main puisse lui rendre l'hommage solitaire qu'elle méritait...
1 comment:
C'est si bien écrit qu'on s'y croirait, on l'accompagne dans ses plaisirs, on se surprendrait même à l'espionner...
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