Wednesday, December 21, 2005

Lâches

Elle les voudrait tous et n'en voudrait aucun. Elle a peur de tous et elle n'a peur d'aucun. Elle aime leur sexe dur dans sa main serrée. Elle aime les regarder quand elle pose sa main sur leur queue. S'approprier leur queue d'abord. Les posséder par le regard ensuite. Les tenir. Se les appartenir. Elle prend leurs couilles dans ses mains. Elle fixe leur pupille noire en refermant sa main sur les formes rondes. Elle soupèse leur puissance. Comme une pince, elle ouvre et referme ses doigts. C'est dessous qu'elle se fait douce avec le pouce. Elle appuie et resserre fermement, tape doucement, emporte avec sa paume les formes qui durcissent. Elle prend leur bouche après leur regard, elle mouille sa bouche de leur salive, elle suce leur langue comme elle sucera leur queue. Elle retient leur langue entre ses lèvres. Elle lâche leur bouche. Elle reprend leur regard en branlant leur queue. Il n'y aura plus aucun pli, la queue sera lisse et tendue dans la main. Elle serre. Elle mesure leur force. Elle aime sentir leur queue se raidir, leurs veines se gonfler. Elle aime qu'ils mouillent. Elle aime les caresser avec leur mouille. Elle tient leur regard comme elle tient leur queue. Elle voudrait qu'ils ressentent ce qu'elle ressent quand, elle, a tellement envie d'être remplie de leur queue, quand, elle, a besoin d'être pénétrée par eux. Elle veut qu'ils aient besoin de sa bouche, qu'ils la supplient avec les yeux. Elle veut qu'ils descendent leur regard sur sa bouche, qu'ils l'imaginent autour de leur queue, qu'ils pensent à la bouche de son sexe, à celle de son cul. Elle veut qu'ils aient envie d'être engloutis. Elle veut qu'ils se perdent plus tard dans elle, qu'ils s'engouffrent dans elle, au plus profond d'elle. Elle les veut tout entier dans leur queue. Elle lèche leur langue sortie de la bouche. Elle appuie avec sa langue sur le filet de leur langue. Elle ressent sur ses doigts leur sueur entre les couilles. Elle leur sourit avec les yeux. Elle descend sa bouche sans la poser sur leur corps. Elle pose sa langue lisse et large sur leurs couilles remontées. Elle les lèche. Elle veut leurs soupirs. Elle veut qu'ils se perdent dans sa bouche, qu'ils n'aient plus envie d'en sortir. Elle ouvre sa bouche puis enferme leur queue. Elle tient leur queue dans sa bouche. Elle sent leur corps se détendre tandis que leur sexe se tend. Elle caresse avec sa langue le fil qui retient le gland à leur queue raidie. Elle est dans leur queue quand elle les suce. Elle perçoit chaque contraction de leur sexe au rythme des mouvements de sa bouche. Elle tient leur plaisir. Elle a le pouvoir de les faire jouir. Les lèvres douces. La salive. La mouille de sa bouche. Les lèvres descendent, remontent et recommencent. La bouche a pris la forme de la queue. La langue caresse, bouge, entoure. Elle tient leur queue, ils tiennent ses cheveux. Ils serrent, tirent, comme elle. Et puis, ils lâchent. Leur plaisir, leur cri, leur foutre. Elle avale son propre cri puis leur sperme. Elle sent le foutre couler dans sa gorge, descendre dans elle. Elle sait le goût de leur plaisir maintenant. Elle lâche leur queue.

1 comment:

Anonymous said...

elle est vivante.
Vive.