Friday, October 17, 2008

Ann est de retour... Interlude


Ma soirée dans une backroom

J'avais eu une journée irritante. J'étais une femme au bord de la crise de nerfs. Il était nécessaire que je me détende. Il le fallait. J'ai longtemps hésité. Que faire ? est ce que j'y vais ? est ce que je n'y vais pas ? est ce vraiment est raisonnable ? Et si j'y prenais goût après, ce ne serait pas facile à gérer tout ça... Et puis, je me suis lancée. Je me suis dis : "allez vas-y. Il parait que c'est bien". Alors j'y suis allée. Je suis rentrée dans cet endroit qui est normalement interdit à des filles de mon genre. Je ne les ai pas vu tout de suite. J'y allais doucement. Et puis j'ai aperçu les rondeurs. Cela m'a tout de suite excitée. Je me suis approchée, j'ai osé toucher. Elles étaient... douces. J'ai appuyé un peu avec les doigts. Elles étaient... moelleuses. Alors j'ai osé aller plus loin, j'ai mis mes lèvres. J'ai goûté. C'était une sensation inouie que je n'avais jamais connue. J'en ai pris une dans ma bouche sur le côté gauche et puis une autre sur le côté droit. Je les avais toutes les deux en bouche. Tandis que je les gardais dans la bouche, j'ai déchiré le papier d'un coup sec de ce qui m'était présenté et que je n'avais pas vu lorsque je suis entrée. Un grand récipient était rempli de tous ces sachets. J'ai sorti de son emballage ce qui était au goût d'amande à en croire ce qui était écrit. Et puis quelque chose a attiré mon regard. C'était quelque chose de beaucoup plus grand. J'ai vu la chair rose posée devant moi, juste à la hauteur de ma bouche. ll y avait dans cet endroit une odeur de plaisir, quelque chose qui embaumait la peau, tout le corps, qui excitait les sens, tous les pores de ma peau. Alors j'ai osé goûté ce qui était là devant moi. C'était grand, très grand, mais je savais que j'en viendrais à bout parce que grande était mon envie à cet instant. Sans aucune retenue, je me suis jetée sur elle. Je n'ai pas pu tout mettre dans ma bouche en une fois. J'ai pris un morceau au fonds de ma gorge et puis un autre et encore un peu plus. J'ai fermé les yeux tellement c'était bon. Et puis tout a coulé. Le blanc. J'allais trop vite. Le blanc de la crème. Le blanc dans ma bouche. La crème. Le blanc le long de mes lèvres. Ma langue qui vient lécher autour des lèvres. Avaler tout. Ne rien perdre. Etre la dévergondée de la gourmandise.

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