voilà, je viens de vous découvrir, par l'intermédiaire de france inter.. je vous ai lu. j'ai beaucoup aimé la simplicité de la naration. merci pour ces textes. j'epère vous lier encore...bonne inspiration.
Moi aussi, j'ai découvert votre blog grâce à France-Inter. Voici l'un de mes textes. A vous de voir si vous souhaitez le publier. Bravo pour la qualité de votre site. Bien à vous. Claude. (de sexe masculin, je précise)
Dans cette chambre... Dehors, le vent rugit. Le froid est intense. Dans la chambre, les ombres dansent au rythme des flammes de l'âtre. Elle est simplement vêtue d'une chemise d'homme. Assise sur le lit, les jambes croisées, elle peigne ses cheveux avec grâce. Ses bras levés soulèvent l'étoffe, qui découvre largement le ventre bombé et la toison prometteuse. Il achève de se déshabiller. L'amant sent, une fois de plus, son désir l'envahir et le dépasser. A genoux sur la couche, il baise la nuque de la belle, s'empare du peigne et ôte la chemise avec lenteur. L'amante est nue, maintenant, les seins gonflés par l'attente. Le rythme de son coeur s'accélère. Elle ose enfin regarder l'homme dont le désir est évident. Il contemple le corps convoité. Ils ont si faim l'un de l'autre! Elle s'allonge sur le ventre, la croupe offerte. Il s'insère délicatement en elle. Elle sent l'avidité qui frappe timidement à la porte humide puis envahit son corps avec fébrilité. Celui-ci frémit, ondule, puis se cabre. La douceur cède la place à l'exigence. Ce qui était une douce joute devient une lutte âpre. Avant de se fondre, il faut bien que les désirs se confrontent. Les corps se heurtent, bataillent, se couvrent d'une sueur odorante. Puis, les yeux de l'amante se voilent de plaisir. L'amant halète, gémit puis crie dans la jouissance qui l'anéantit. Il choit sur sa maîtresse qui jouit à son tour. En un dernier spasme, elle se tourne vers cet homme qui l'aime tant. Il la pénètre à nouveau et l'embrasse à pleine bouche. Langues mêlées, ventre collés, sexes soudés. Elle l'étreint de toute la force de ses cuisses. Puis, c'est la détente. Soudaine. Elle l'a enfin soumis. Maintenant, elle l'apaise. Maintenant, elle le berce. Il pose la tête sur les seins de sa jeune maîtresse. Elle caresse les cheveux gris de son amant, lui murmure son amour. Il s'endort, serein, heureux. Elle s'endort, repue, femme. Le froid reste à la porte de la maison. La nuit a étendu son grand manteau noir. Ils dorment profondément.
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voilà, je viens de vous découvrir, par l'intermédiaire de france inter..
je vous ai lu.
j'ai beaucoup aimé la simplicité de la naration.
merci pour ces textes.
j'epère vous lier encore...bonne inspiration.
Moi aussi, j'ai découvert votre blog grâce à France-Inter. Voici l'un de mes textes. A vous de voir si vous souhaitez le publier.
Bravo pour la qualité de votre site.
Bien à vous.
Claude. (de sexe masculin, je précise)
Dans cette chambre...
Dehors, le vent rugit. Le froid est intense. Dans la chambre, les ombres dansent au rythme des flammes de l'âtre. Elle est simplement vêtue d'une chemise d'homme. Assise sur le lit, les jambes croisées, elle peigne ses cheveux avec grâce. Ses bras levés soulèvent l'étoffe, qui découvre largement le ventre bombé et la toison prometteuse.
Il achève de se déshabiller. L'amant sent, une fois de plus, son désir l'envahir et le dépasser. A genoux sur la couche, il baise la nuque de la belle, s'empare du peigne et ôte la chemise avec lenteur. L'amante est nue, maintenant, les seins gonflés par l'attente. Le rythme de son coeur s'accélère. Elle ose enfin regarder l'homme dont le désir est évident. Il contemple le corps convoité. Ils ont si faim l'un de l'autre!
Elle s'allonge sur le ventre, la croupe offerte. Il s'insère délicatement en elle. Elle sent l'avidité qui frappe timidement à la porte humide puis envahit son corps avec fébrilité. Celui-ci frémit, ondule, puis se cabre. La douceur cède la place à l'exigence. Ce qui était une douce joute devient une lutte âpre. Avant de se fondre, il faut bien que les désirs se confrontent. Les corps se heurtent, bataillent, se couvrent d'une sueur odorante. Puis, les yeux de l'amante se voilent de plaisir. L'amant halète, gémit puis crie dans la jouissance qui l'anéantit. Il choit sur sa maîtresse qui jouit à son tour. En un dernier spasme, elle se tourne vers cet homme qui l'aime tant. Il la pénètre à nouveau et l'embrasse à pleine bouche. Langues mêlées, ventre collés, sexes soudés. Elle l'étreint de toute la force de ses cuisses. Puis, c'est la détente. Soudaine. Elle l'a enfin soumis. Maintenant, elle l'apaise. Maintenant, elle le berce.
Il pose la tête sur les seins de sa jeune maîtresse. Elle caresse les cheveux gris de son amant, lui murmure son amour. Il s'endort, serein, heureux. Elle s'endort, repue, femme.
Le froid reste à la porte de la maison. La nuit a étendu son grand manteau noir. Ils dorment profondément.
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