Saturday, March 04, 2006

Correspondance

4 janvier 1904
Marie, ah, Marie, je ne pensais pas qu'un tel bonheur puisse exister! Comme tu étais belle, demi-nue entre mes bras. La pointe de tes seins affolait mes lèvres et tes doigts meurtrissaient les miens, m'arrachaient des gémissements de plaisir que j'étouffais contre ta peau. Avec quelle sûreté nos mains ont su trouver le point sensible de notre intimité et s'enfoncer habilement dans la douceur humide de nos ventres. Ah, Marie, je défaille en écrivant ces mots et ma plume s'échappe de mes doigts qui viennent malgré moi se blottir au creux de mes cuisses, me faisant retrouver dans un éclair le fulgurant bonheur que tu m'as donné. Marie, comme tu aimais mes caresses, comme tu t'ouvrais à moi! J'aurai voulu me plonger toute en toi! Oh, mon aimée.
Margot

Savez vous d'où est extraite cette lettre sulfureuse?... (réponse demain)

5 comments:

Anonymous said...

Non, je n'en sais rien, mais en effet, bien sulfureuse, cette lettre...
Mais alors, qui l'a écrite (Poivert curieuse et ravie) ?

Mathieu said...

Pareil, je donne ma langue au chat. Quelle est l'auteure?

Anonymous said...

Moi aussi je donne ma langue à la chatte.... quoi que !!!! à la réflexion j'aurai préféré l'utiliser pour créer quelques sensations aux deux " M " !

Anonymous said...

Ca y est, j'ai lu ton blog depuis le début. Il me plaît énormément. Je crois qu'entre tous les tiens, je vais passer beaucoup de temps à te lire.

Anonymous said...

J'adore!!!
Je l'ai lu et donner à la femme que j'aimais, le titre et l'auteur se sont envolés comme elle.